Qui peut faire un bodylift ? – Vidéo YouTube

Dans ce short, cette courte vidéo YouTube, le Dr Michaël BENOILID, chirurgien esthétique à Paris, détaille des conditions préalables permettant de réaliser un bodylift. Il s’agit là d’une des questions posées de manière récurrente au sein du cabinet esthétique du seizième arrondissement de Paris dans laquelle il officie.

Voici une retranscription de ses explications et conseils, agrémentée de recommandations subsidiaires pour savoir quel type de patient ou de patiente peut faire un bodylift.

Retranscription audio en texte de la vidéo

Qui peut faire un bodylift
« Les bons candidats ou les bonnes candidates pour un bodylift sont ceux qui ont un IMC inférieur à 30. Un IMC peut être calculé sur Internet. Il y a plein de calculateurs, c’est très simple. Aussi, pour faire un bodylift, comme tout type de chirurgie plastique ou reconstructrice, il faut ne pas être fumeur, ou arrêter de fumer 4 semaines avant, et 4 semaines après l’intervention. Enfin, quand on est une femme, il est nécessaire de ne pas avoir de désir de projet de grossesse dans l’immédiat. »

Qu’est-ce que le bodylift ?

Le bodylift est un geste de chirurgie plastique visant à remodeler entièrement la silhouette du patient, en traitant simultanément l’excès de peau sur différentes parties du corps, notamment les fesses, le dos, et le ventre.

Si cette intervention est considérée comme révolutionnaire et n’a eu de cesse de voir sa méthodologie améliorée au fil du temps, il s’agit tout de même d’un geste de chirurgie loin d’être anodin. L’opération est longue, le patient sous anesthésie générale, et le post-opératoire implique une hospitalisation de quelques jours.

De fait, les patients doivent se trouver en bonne santé préalablement à l’opération. Des critères, au nombre de trois, que le docteur Benoilid énonce au cours de sa vidéo YouTube, et que nous allons détailler plus avant.

Pourquoi faut-il respecter les contraintes au bodylift ?

Plusieurs restrictions empêchent d’effectuer un bodylift à certains patients. Celles-ci possèdent des justifications visant à protéger la santé des personnes concernées, ainsi que les résultats attendus de l’acte chirurgical.

• IMC inférieur à 30. Cette indication est justifiée ; les personnes dotées d’un IMC (Indicateur de Masse Corporelle) supérieur à cette donnée sont en situation d’obésité. Effectuer un bodylift dans ces conditions serait dangereux pour le patient. Des complications anesthésiques et chirurgicales pourraient survenir. Par ailleurs, le résultat esthétique ne serait pas optimal suite à ce bodylift.
• Arrêt du tabac : l’interdiction de fumer un mois avant, puis un mois après l’acte de chirurgie plastique est indispensable. Fumer empêche une oxygénation pérenne des tissus, entravant sur la bonne cicatrisation, et pouvant provoquer une nécrose. Par ailleurs, les risques cardiovasculaires et respiratoires sont plus prégnants chez un fumeur. Il en va également des risques d’infection à la suite de l’opération. Rappelons également que le bodylift s’effectue sous anesthésie générale, et que le tabagisme multiplie par deux le transfert d’un patient au service de réanimation après son opération.
• Un désir de grossesse dans les mois qui suivent le bodylift est déconseillé. Les praticiens recommandent ainsi d’attendre une année avant d’éventuellement tomber enceinte à la suite d’un acte chirurgical de cette ampleur. Une grossesse pourrait défaire les résultats obtenus grâce au bodylift, et induire de nouveaux risques, tant que les tissus cicatriciels ne sont pas entièrement rétablis.